Restaurant
Paul Bocuse

Le Restaurant Gastronomique & L'Abbaye

L'Auberge,
le restaurant gastronomique Paul Bocuse, à Lyon

Le Restaurant Paul Bocuse attire tous les gourmets désireux de goûter au Saint-Graal de la gastronomie : ce lieu mythique s’appelait autrefois l’Hôtel du Pont et appartenait à François et Françoise Roulier, les beaux-parents de Georges Bocuse avant d’être racheté par ce dernier.

Une aventure familiale qui se poursuit en 1956, lorsque le jeune Paul Bocuse vient seconder son père et proposer une cuisine élaborée à partir des ressources du terroir.
Celles-ci font le bonheur des habitués et portent les germes de son succès futur. Les saucissons briochés, le gratin dauphinois avec ses pommes de terre coupées très fines, crémées et poivrées juste comme il faut, régalent les papilles des clients.

Votre restaurant gastronomique au nord de Lyon vous accueille du mercredi au dimanche de :
12h00 à 13h15 et de 20h00 à 21h15.

Nos cartes & menus

 Pour toute demande de Grandes Tables à partir de 9 personnes, merci d’adresser votre mail à corinne.boisserin@bocuse.fr
Menus "grandes tables" (à partir de 9 convives)
Le menu du « Centenaire » est disponible à chaque service jusqu’au 30/12/2024
Carte et menus du printemps

Maison de famille depuis 1924

Georges, le père de Paul Bocuse, a fait son apprentissage dès l’âge de 12 ans. Il est passé par Lyon, Versailles, Monte Carlo, Evian et revient à Lyon en 1925 où, faute de pouvoir reprendre l’affaire familiale qui a été vendue, se met à la tête de celle de ses beaux-parents, à quelques centaines de mètres, l’Hôtel du Pont. En 1937, il en devient même propriétaire. 

En 1954, Paul Bocuse, après son parcours formateur, rejoint son père, se met aux commandes de la maison dès 1957 et  reçoit la 1ère étoile au Guide Michelin dès 1958. En 1962, le restaurant accroche la 2ème étoile et en 1965 la 3ème qu’il conservera jusqu’en 2020. C’est à ce moment qu’il peut donner au lieu son nom,  « L’Auberge du Pont de Collonges – Restaurant Paul Bocuse ».

Dès l’arrivée, la façade excite l’œil, tonique et festive avec ses couleurs framboise et pistache omniprésentes et ses ornements clin d’œil à la gastronomie. Ici, une pièce montée, là une cloche de service, quelques coqs fiers et bien sûr, à l’une des fenêtres, le Chef Paul Bocuse lui-même, accoudé à la balustrade, souriant et prêt à recevoir ses invités. Dans la cour, une fresque rend hommage aux cuisiniers qui ont marqué leur temps, d’Antonin Carême à Alain Chapel, en passant par André Pic ou Raymond Oliver.

Passé l’entrée, on commence à apercevoir le cœur battant de la maison, les cuisines. L’éclairage a été modifié comme pour mieux percevoir chaque battement de poignet. A gauche, le salon Fernand Point créé en hommage au Chef qui a formé Paul Bocuse offre une vue panoramique sur la fresque extérieure, tel un hommage au passé. Au 1er étage, les multiples salons privés abritent tant les conversations au sommet que celles des plus privées.

En entrant dans le restaurant, impossible de manquer le petit limonaire qui résonne parfois, si un anniversaire est célébré dans la salle par exemple. L’atmosphère autrefois classique, dans des tons crème et vieux rose qui rappelaient les grandes maisons bourgeoises de province, a été intégralement revisitée pour plus de clarté et de légèreté. L’Auberge est sans aucun doute le vaisseau amiral de Paul Bocuse, chaudron fabuleux de la gastronomie française. 

Soupe aux truffes noires VGE Valéry Giscard d’Estaing

Un plat créé pour le Palais de l’Elysée, à l’occasion de la remise du titre de Chevalier de la Légion d’Honneur à Paul Bocuse par le Président Valéry Giscard d’Estaing, le 25 février 1975. Paul Bocuse explique s’être inspiré de deux recettes, une soupe au poulet et au bœuf agrémentée d’une râpée de truffes qu’il avait dégustée chez des paysans ardéchois et une truffe recouverte d’un feuilletage, à la manière d’un « chicken pie » que lui avait servi Paul Haeberlin en Alsace.

Loup en croûte feuilletée, sauce Choron

Grâce à sa préparation en croûte, le loup conserve ici toute sa finesse, son goût exquis et parfumé. Un plat emblématique de Paul Bocuse.

Rouget barbet en écailles de pommes de terre croustillantes

Un mets d’une grande finesse qui exige un montage particulièrement minutieux.

La Volaille de Bresse en vessie « Mère Fillioux »

Hommage au passage de Paul Bocuse chez « La Mère Brazier », une volaille truffée sous la peau et cuite dans une vessie de boeuf. Découpée à table, elle révèle alors une collection de parfums délicieux. Le service s’effectue en deux temps, tout d’abord avec les suprêmes puis les cuisses (ou inversement) afin que tout le plat soit dégusté chaud.

Filets de sole des côtes normandes Fernand Point Nouvelle création en 2019

Un classique de Fernand Point à qui Paul Bocuse rend hommage ici. Le filet est juste cuit, et enveloppé, d'une fine pâte fraîche, le tout nappé d’une sauce hollandaise puis passé à la salamandre pour lui donner cet aspect de sabayon gratiné.

Quenelle de homard sauce champagne

La célèbre quenelle de chez Paul Bocuse reste toujours aussi technique. Autrefois cuite à l’eau salée, c’est aujourd’hui en cuisson vapeur qu’elle confère aux multiples champignons et à la subtile réduction de homard, toute sa singularité. Quant à l’emblématique sauce Champagne, elle s’offre une réduction plus poussée.

Le lièvre à la royale « Antonin Carême » 

Le porte-drapeau de la gastronomie française. Ce plat de tradition n’a quasiment besoin d’aucun artifice pour révéler toute sa splendeur. En plein cœur de la saison de la truffe, les chefs ont tout d’abord veillé à conserver à leur façon, tout l’ADN de ce plat merveilleux.

Le miel des monts d’Or

Complexe, subtil et très floral, il y a dans ce dessert la richesse que nous offre la nature dans les monts d’Or. Chantilly fleur d’oranger et vanille, confit à l’orange et au thym, caramel au miel toutes fleurs, c’est tout en puissance et en saveurs que ce dessert révèle sa grandeur.

Samana

Pour les grands amateurs du trésor noir. Sablé reconstitué, crémeux, ganache, cette gourmandise sucrée est une déclinaison de chocolats révélant un caramel coulant au chocolat et une mousse légère. Le Samana 70%, grand cru de République Dominicaine, associé à la fleur de sel fumée révèlera toute la grandeur de ce dessert puissant et subtil.

Nuances d’agrumes

Dans un jeu de textures et de températures, c’est un cocktail d’agrumes autour du yuzu, de la mandarine et du pamplemousse où l’orange est reine. Si le yuzu amène l’amertume et l’acidité, la baie de verveine au gout très frais et citronné accentue l’explosivité de saveurs d’un dessert d’ores et déjà incontournable.  

Salon Fernand Point
Salon Raymonde Bocuse 
Salon Paul Bocuse